J’ai acheté du fer plat pour renforcer le cadre et reprendre les sections qui étaient entièrement mangées par la rouille. Mes petites pinces Automaxx KREG sont idéales pour cette activité.
Je ne suis pas soudeur mais ces petites soudures feront parfaitement l’affaire (solide et imperméable).
Pour un rendu parfait, je décape les soudures afin qu’on ne puisse même pas voir cette nouvelle épaisseur de fer plat.
Je passe ensuite à la peinture. Idéalement, il serait bien de passer une première couche d’après spécial fer. Pour autant, mon expérience avec la peinture Hammerite est excellente (réalisation de rambardes de fenêtre)). Je vais donc la mettre direct sur le métal.
Je ne vous parle plus de mon trétau (TRITON Superjaws) qui me sert quasiment lors de chacun de mes travaux !
Une fois peint, j’installe le cadre fraîchement restauré sur le support mural…
… que je fixe solidement au mur avec les chevilles adéquates. Au passage, j’ai eu de la main d’oeuvre de qualité pour venir m’aider à porter le portillon !
4/ Préparation et installation des lames de bois
Je suis parti acheter les planches chez un revendeur de bois (prix inférieur à la GSB et qualité supérieure). Ensuite, je me suis occupé de les poncer les unes après les autres afin de les traiter moi-même.
Pour cela, j’utilise une ponceuse excentrique (BOSCH GEX 125 AC) munie d’un disque de grain 120.
Petit test à blanc des lames sur le portillon en s’assurant de laisser un espace égale entre chaque lame. Pour cela, j’utilise des cales de pose de terrasse (Kreg DECK jig) me permettant d’avoir un interstice identique sur la hauteur des lames.
Ensuite, je prépare mes mesures pour ajuster les planchez dans la largeur. En effet, il est impératif de découper vos planches en fonction de la largeur totale du portillon en bois. Mon petit outil Kreg multimark est top pour cela (il faut d’ailleurs que je vous prépare un article dessus !).
Pour les découpes en longueur, j’utilise une scie sous table (module du TRITON Workcenter TWX7). Cet outil est particulièrement efficace et vous fera gagner un temps fou comparé à une scie plongeante.
Pour les finitions, je fais un chanfrein sur l’ensemble des planches à l’aide d’une affleureuse et d’une frais quart de rond (BOSCH GKF 600).
Je passe enfin à l’installation des lames sur la structure en acier avec une perceuse (BOSCH FlexiClick).
Pour un très bon rendu visuel, j’utilise des boulons à tête ronde pour lesquels, je fais très attention de bien les aligner.
Merci pour tous ces détails forts intéressants. Bonne et Heureuse Année 2017 ! l’année du bricolage !
Merci Jean-Pierre !
Très bonne année à toi aussi
Bravo pour la restauration, c’est du travail sérieux et bien réalisé!
Bonne continuation pour votre blog
Merci Julien 😉
J’avoue que j’adore mon nouveau portillon !
Merci pour votre article qui est très intéressant !Un bon plan pour la fabrication et la restauration du portillon !
Bravo c’est du super boulot ca me rappelle qu’il faut que j’attaque le mien !
Juste une question : quel bois avez vous utilisé ? un bois traité ou un bois quelconque ?Le bois étant soumis au chaud, au froid et à la pluie je m’interroge sur le type de bois à utiliser…. Merci
Bonjour Tom, merci pour ton message.
J’ai utilisé du pin classe 4 pour ce portillon ainsi que 2 couches de lasure de protection.
Je suis très confiant sur la tenue dans le temps 🙂
Super ! C’est vraiment du très beau travail, merci beaucoup pour votre tutoriel !
Bonjour,
Votre attrayante approche du concept bois sur structure métal me plait.
Pour créer un accès sécurisant vers l’habitat via le jardin en remplaçant un petit portail bas trop modeste,
je dispose de l’ouverture d’entrée largeur à jour : 80 cm. net., et prévois une hauteur 160 cm.
laissant un jour dessous minimum 20 à 30 cm.
à gauche, montant massif bien fixe portant les charnières ; fixation à droite dans colonne pierre nature.
Merci pour votre proposition.
Vraiment super votre travail. Beaucoup de courage à vous. En plus du bois, est-il possible d’associer un autre materiel tel que le PVC pour rénover son portillon ?